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Prendre l’avion après un AVC : les méthodes et les risques

homme attendant dans le terminal de l'aéroport en vol après un AVC

Quand est-ce qu’on peut prendre l’avion après un AVC ? La réponse n’est pas tout à fait exacte, parce que tous les AVC diffèrent, alors, chaque patient va connaître son propre chemin du rétablissement.

Mais, on peut tout de même présenter une chronologie générale et discuter des risques à considérer et des mesures à prendre pour rendre son vol plus sûr. Du coup, cet article se divise dans les sections suivantes :

  • Quand on peut prendre l’avion après un AVC
  • Les risques à considérer avant de prendre l’avion après un AVC
  • Précautions à prendre pour rendre le vol plus sûr

Allons-y !

Quand on peut prendre l’avion après un AVC

À la suite d’un AVC, certains risques sont plus élevés, tels qu’un risque de 20 % d’avoir un autre AVC et d’autres risques dont on va discuter dans la prochaine section. À cet égard, il y a deux facteurs principaux qui doivent peser sur la décision de voler après un AVC :

ce dernier étant très important puisque tous les AVC diffèrent, alors chaque patient va connaître son propre chemin du rétablissement.

C’est simplement l’essentiel, parce que, au cas qu’il arrive quelque chose pendant cette période, mieux vaut être dans un endroit où on peut accéder facilement aux soins médicaux (et en particulier pas dans un avion !). Ça vaut le coup d’attendre l’approbation de son médecin et de ne pas joueur avec sa propre vie !

Les risques à considérer avant de prendre l’avion après un AVC

avion volant patients AVC

On peut profiter d’une bonne compréhension des risques de voler après un AVC pour alimenter la discussion avec son médecin afin qu’on puisse mieux préciser un point où on peut prendre l’avion après un AVC en toute sécurité.

Mais, tout d’abord, on doit discuter un peu des types d’AVC, afin qu’on puisse mieux en comprendre les risques. À ce titre, les AVC se produisent quand l’apport sanguin du cerveau se compromet à cause d’une artère qui :

  • soit se bouche, ce qui s’appelle un AVC ischémique, autrement dit un infarctus cérébral, ou un accident ischémique cérébral (AIC) ;
  • soit se rompe, ça veut dire un AVC hémorragique.

Dans les deux cas, l’événement prive les cellules cérébrales d’oxygène et les tissus cérébraux vont commencer à mourir. Tous les AVC constituent ainsi une urgence médicale pour laquelle il faut des soins d’urgence tout de suite afin de sauver la vie et de minimiser les séquelles.

Et maintenant qu’on comprend les deux types d’AVC, passons aux risques principaux de voler après un AVC.

L’hypercoagulabilité

L’hypercoagulabilité augmente le risque de caillots sanguins qui, à leur tour, augmentent le risque d’un AVC ischémique (comme on vient d’apprendre). De plus, rester assis pendant de longues périodes en avion va augmenter le risque de thrombose veineuse, ou la formation d’un caillot sanguin dans la jambe qui peut se détacher et boucher une artère des poumons (une condition mortelle qui s’appelle l’embolie pulmonaire.).

Moins d’oxygène

Il y a moins de pression dans les avions, et, du coup, moins d’oxygène reste disponible au corps, et en particulier au cerveau ! Et c’est précisément à la suite d’un AVC où le corps en a le plus grand besoin (voir oxygénothérapie post-AVC) ! Donc, mieux vaut éviter de s’asseoir dans un environnement où on prive le cerveau d’oxygène pendant des périodes prolongées. 

Le risque d’un autre AVC

Pendant un mois après l’AVC, le risque d’en avoir un autre et 20 %. Au cas qu’on ait un AVC en plein vol, le pilote va tenter un atterrissage en urgence, qui sauve souvent des vies, mais implique en même temps une prolongation du temps avant qu’on puisse recevoir des soins d’urgence.

Et maintenant qu’on comprend les risques de prendre l’avion après un AVC, discutons un peu des méthodes qui peut rendre le vol plus sûr.

Précautions à prendre pour rendre le vol plus sûr

 patient victime d'un AVC recevant une assistance spéciale à l'aéroport

Si les médecins ont autorisé le vol, les précautions suivantes serviraient à améliorer sa santé et son bien-être afin qu’on puisse prendre l’avion après un AVC en toute sécurité :

Porter des chaussettes de compression

Au cas d’une hypercoagulabilité, elles aideraient la circulation dans les veines, les muscles et les jambes.

Marcher quand on peut

Ça veut dire, lorsque le voyant de ceinture de sécurité s’éteint. Le mouvement va aider à prévenir des problèmes autour de la coagulation sanguine, comme le thrombose veineuse. Et si l’on ne peut pas marcher pendant une longue période, à cause d’une turbulence ou de n’importe quelle autre raison, on peut tout de même exercer les jambes lorsqu’on est assis (marcher en place, fléchir les genoux, jouer avec les muscles de la cheville, etc.).

Garder les médicaments à portée de main

C’est particulièrement important de ne pas les laisser dans les bagages enregistrés !

Porter ses documents médicaux et déclarer ses médicaments

Certains pays confisqueraient certains médicaments non déclarés, alors, mieux vaut éviter ce bordel et ne pas prendre l’avion après un AVC sans les documents nécessaires.

Contacter la société aérienne pour obtenir de l’assistance spécialisée

Au cas qu’on ait des troubles de la vue, de l’ouïe, ou besoin d’assistance avec le transport, d’un fauteuil roulant, d’autres appareils médicaux, etc.

Obtenir une assurance voyage

Pour l’invoquer au cas qu’on ait besoin de soins médicaux, qui peuvent s’avérer très chers à l’étranger.

Voyager pendant les heures normales

L’hypertension artérielle est un facteur de risque à éviter, alors mieux vaut se débarrasser du stress et de l’inquiétude de ne pas se réveiller à l’heure.

Se donner une ou deux heures supplémentaires

Pour passer par la sécurité et marcher à votre terminal.

Voyager avec un compagnon

Si c’est possible , afin qu’on ne soit pas tout seul.

Sommaire

En gros, c’est au médecin de décider quand on peut prendre l’avion après un AVC, parce qu’il y a certains risques qui méritent l’attention pendant cette période. Et en tout cas, il y a certaines précautions à prendre dont on peut profiter pour rendre son vol aussi sûr que possible.   

Si votre médecin vous autorise à voler, on espère que cet article vous aidera à prendre l’avion en toute sécurité. Bon voyage !

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– David M. Holt