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Le traitement de l’AVC : des soins d’urgence à la rééducation

Un médecin et une patiente se parlent sur l'aperçu de son AVC et les remèdes disponibles.

En gros, le traitement de l’AVC se fait en deux étapes. Au début, les médecins administrent des soins d’urgence afin de restaurer le flux sanguin au cerveau. Ensuite, dès que possible, on commence la rééducation où on entraîne le cerveau à s’adapter et à se remodeler.

Quoiqu’on ne puisse pas ressusciter les tissus cérébraux morts, le cerveau possède la capacité de développer et de fortifier de nouvelles voies neuronales afin que ces régions indemnes puissent prendre la relève des fonctions affectées par l’AVC. Du coup, la rééducation post-AVC se fonde sur ce processus pour traiter les séquelles d’AVC.

Alors, cet article va préciser les traitements qui s’emploient dans ces deux étapes principales de la récupération post-AVC. Allons-y !

Le traitement de l’AVC : soins d’urgence

Un médecin tient à main l'IRM du cerveau d'un patient pour apprécier les premières étapes du traitement.

Le traitement de l’AVC commence par les soins d’urgence, qui vont dépendre de la cause de l’AVC. En gros, les AVC se produisent quand l’apport sanguin du cerveau se compromet à cause d’une artère qui :

  • soit se bouche, ce qui s’appelle un AVC ischémique, autrement dit un infarctus cérébral, ou un accident ischémique cérébral (AIC) ;
  • soit se rompe, ça veut dire un AVC hémorragique.

Au cas d’un AVC ischémique, les soins d’urgence se tournent plutôt vers des médicaments ou la chirurgie. Les médicaments qui s’y emploient sont des anticoagulants, comme le tPA et l’aspirine, qui servent à fluidifier le sang et à dissoudre le caillot sanguin.

Dans le cas qu’on ne puisse pas administrer les médicaments, ou qu’ils ne soient pas efficaces, les médecins peuvent opter pour la chirurgie où, au lieu d’ouvrir le crâne, ils peuvent entrer par une artère de la jambe (un type de chirurgie appelé une thrombectomie).

Les AVC hémorragiques, en revanche, nécessitent souvent une chirurgie invasive afin de réparer le vaisseau sanguin rompu, dont l’accès peut exiger l’enlèvement d’une partie du crâne (un type de chirurgie appelé une craniotomie), bien que les chirurgies invasives portent forcément plus de risque.

En tout cas, une fois que le patient est stabilisé, la rééducation se commence dès que possible !

Le traitement de l’AVC : la rééducation pour traiter les séquelles

Une soignante aide un patient qui est assis sur un fauteuil roulant à commencer à faire face aux effets secondaires de son AVC.

Une fois que le patient est stabilisé, le traitement de l’AVC continue avec la rééducation dès que possible, qui a pour but de rétablir les fonctions affectées : telles que la marche, la parole et les capacités à faire des tâches journalières. En effet, un AVC peut se produire à différentes régions du cerveau. Du coup, tous les AVC diffèrent, et chaque patient va connaître ses propres séquelles et son propre chemin du rétablissement.

Dans de nombreux cas, la poursuite d’un programme de rééducation à long terme va mener à une récupération partielle ou complète. En effet, le cerveau possède la capacité de s’adapter et se remodeler en développant et fortifiant de nouvelles voies neuronales qui vont prendre la relève des fonctions affectées par l’AVC.

Ce processus s’appelle la neuroplasticité, ou la plasticité cérébrale, et il se trouve au fond de presque toutes les méthodes de rééducation post-AVC. Pour activer la neuroplasticité, c’est-à-dire convaincre le cerveau de se rendre plus efficace dans les tâches qu’on fait, il faut qu’on fasse les exercices de rééducation avec beaucoup de répétition et de l’assiduité.

Chaque fois qu’on fait un exercice, on fournit au cerveau une stimulation qui aide à le persuader de fortifier les voies neuronales qui sont responsables de la tâche. Et, à vrai dire, il n’y a rien de nouveau dans cette méthode : c’est tout à fait la même façon dont les enfants apprennent à marcher, écrire et parler, et dont on apprend presque toute compétence dans la vie !   

Donc, par exemple, si l’on a du mal à bouger la jambe après un AVC, on entraîne assidument la jambe en faisant beaucoup d’exercices à répétition. Et tandis que c’est vrai qu’on est en train d’exercer la jambe, le vrai muscle qu’on entraîne est le cerveau (en effet, l’AVC n’a pas touché la jambe) !

Les types de rééducation post-AVC

Un physiothérapeute aide une patiente à effectuer des exercices de rééducation pour se guérir après son AVC.

Comme on vient d’apprendre, à ce stade, le traitement de l’AVC passe à la rééducation, dont presque tous les types appuient sur la répétition et l’assiduité afin de persuader le cerveau de s’adapter et se remodeler par la neuroplasticité.

  • Les orthophonistes enseignent des exercices qui traitent les troubles de la parole.
  • Les ergothérapeutes se concentrent sur les exercices qui aident à rétablir la capacité de faire les tâches journalières.
  • Les physiothérapeutes guident généralement les exercices qui visent la mobilité.

Remarcher est aussi un but courant pendant la rééducation post-AVC, pour lequel on se tourne vers les exercices de rééducation à la marche, où, comme les autres formes de traitement de l’AVC à ce stade de la récupération, le remède n’est pas une pilule ni un médicament : il se trouve dans la répétition, l’assiduité et les capacités merveilleuses du cerveau.

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Des suppléments peut-être, mais pas d’huile de serpent

On doit répéter qu’aucune pilule ni forme de médecine traditionnelle chinoise, ne peut guérir les séquelles d’AVC. À ce stade de la récupération, le traitement de l’AVC se tourne vers la rééducation.  

D’ailleurs, les suppléments peuvent en valoir la peine, pourvu que leur efficacité soit cliniquement prouvée. Il faut aussi, avant de prendre des suppléments, consulter son médecin qui connaît ses maladies antérieures et peut prévoir toute séquelle.

Cela est important, voire très sérieux, car, par exemple, les suppléments basés sur les plantes ginko biloba, connues pour leur influence positive sur la mémoire, sont pourtant des anticoagulants : ce qui implique qu’ils sont dangereux après un AVC hémorragique.  

Alors, il faut toujours être prudent avec des suppléments après un AVC, et vérifier s’il y aurait de mauvaises interactions avec ses médicaments et maladies antérieures. 

Le traitement de l’AVC : sur le chemin du rétablissement

Un médecin fait un contrôle sur son patient qui est sur le chemin de rétablissement après avoir subi un AVC.

Le traitement de l’AVC commence par les soins d’urgence, où l’on réagit selon le type d’AVC qui est en train de se produire. Ensuite, on passe à la rééducation. Là, c’est la répétition et l’assiduité qui comptent, dont chaque effort sert à persuader le cerveau de s’adapter et se remodeler afin que ces régions indemnes puissent prendre la relève des fonctions affectées par l’AVC. En effet, il n’y a aucune pilule ni aucun raccourci, qu’on puisse prendre pour se guérir après un AVC.

Et les survivants d’AVC réalisent des récupérations fantastiques tout le temps en participant à des programmes de rééducation à long terme. Il y a aussi l’auto rééducation qu’on fait à la maison, pour laquelle vous pouvez télécharger gratis notre livret d’auto rééducation plein d’exercices de rééducation pour faire un entraînement complet.

On espère que cet article vous a aidé à comprendre le traitement de l’AVC et à focaliser et amplifier vos efforts. Bonne chance sur le chemin du rétablissement !

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Devenir inspiré par l’histoire d’un survivant d’AVC

Maman s’améliore tous les jours !

« Dès que ma mère, âgée de 84 ans, a subi un AVC le 2 mai, elle manquait complétement le contrôle de son côté droit.  Mais grâce à son équipe médicale de soutien, à son équipe thérapeutique et sa famille, tous travaillant ensemble, elle s’est procurée des résultats remarquables.

Tandis qu’elle lutte encore avec son côté droit, elle peut marcher (avec de l’aide) et la capacité de son bras droit s’améliore de plus en plus.  Pour l’aider, nous avons investi dans le paquet FitMi + MusicGlove + Tablette l’août dernier.

Elle s’active lorsqu’on le lui apporte et elle l’utilise pour 20-30 minutes et, même qu’elle n’ait pas la force pour tout exercice, elle rocke ce dont elle est capable.

Merci d’avoir créé de tels puissants outils pour nous aider à améliorer les patients d’AVC.  Ce que vous faites nous importe fort ! »

– David M. Holt