La durée de la récupération après un AVC : combien de temps faut-il ?

Une horloge se superpose sur une médecin pour signifier le sujet de cet article : la chronologie de récupération après un AVC.

Quelle est la durée de la récupération après un AVC ? Là, c’est une question très courante, pour les survivants et même les soignants, dont la réponse n’est pas tout à fait simple.

En fait, tous les AVC diffèrent, alors chaque patient va connaître son propre chemin du rétablissement. Alors, quoiqu’il soit impossible de préciser la durée de la récupération après un AVC, on peut tout de même identifier les jalons principaux sur la route afin que vous puissiez mieux comprendre les attentes.

Les liens ci-dessous vont vous amener à leurs sections respectives :

Les causes d’AVC et comment elles impactent la durée de la récupération

Les AVC se produisent quand l’apport sanguin du cerveau se compromet à cause d’une artère qui :

  • soit se bouche, ce qui s’appelle un AVC ischémique, ou un infarctus cérébral, ou un accident ischémique cérébral (AIC) ;
  • soit se rompe, autrement dit un AVC hémorragique.

Dans les deux cas, l’événement prive les régions cérébrales affectées de l’oxygène autrement apporté par le sang, et les cellules cérébrales commencent à mourir : ce qui rend les AVC une urgence médicale pour laquelle il faut des soins d’urgence tout de suite afin qu’on puisse restaurer le flux sanguin, sauver la vie et minimiser les atteintes. 

La durée de la récupération va dépendre de nombreux facteurs, tels que la taille et la localisation de l’AVC, l’âge de la victime et l’état de sa santé avant l’AVC et, bien sûr, la vitesse avec laquelle on administre les soins d’urgence. 

En gros, la durée de la récupération après un AVC est naturellement moins s’il s’agit d’un AVC mineur qu’avec les AVC qui affectent une plus grande région du cerveau. En même temps, c’est impossible de le dire, et, du coup, on rencontre souvent des experts qui semblent ne dire que tous les AVC diffèrent, alors chaque récupération va varier ainsi.

Mais, on peut encore approfondir un peu plus sur les facteurs qui influent sur la durée de la récupération après un AVC et les événements qui jalonnent le chemin du rétablissement.

Les facteurs qui décident la durée de la récupération après un AVC

Une carte du cerveau en multicolor.

Il y a des facteurs en particulier qui importent à la durée de la récupération après un AVC : sa taille et sa localisation

La taille signifie la région du cerveau affectée par l’AVC. Naturellement, les AVC mineurs ont tendance à provoquer des séquelles plus faibles, dont la récupération est d’une durée plus courte, tandis que les AVC massifs (souvent notés sur l’échelle du NIH) demandent souvent plus de temps et de travail acharné.

Quant à la localisation, les AVC se produisent dans différentes régions du cerveau, dont chacune gère diverses fonctions du corps — ce qui complique le rétablissement à cause de la variété des séquelles qui peuvent s’ensuivre.

Par exemple, les AVC gauches ont tendance à affecter le langage, parce que l’aire de Broca (le centre de langage du cerveau) se trouve généralement dans l’hémisphère gauche du cerveau. Les AVC droits, en revanche, peuvent provoquer des séquelles complètement différentes.  

Alors, la taille et la localisation sont des facteurs particulièrement importants pour la détermination de la durée de la récupération après un AVC. D’ailleurs, la jeunesse et la bonne santé indiquent généralement une récupération plus courte.

Donc, maintenant que l’on comprend un peu des facteurs de l’AVC lui-même qui peuvent affecter la durée de la récupération après un AVC, discutons des événements principaux qui jalonnent le chemin du rétablissement.

Les jalons principaux sur le chemin du rétablissement

Tout d’abord, il faut répéter que tous les AVC diffèrent, alors chaque patient va connaître son propre chemin du rétablissement.

Quoique deux personnes puissent avoir un AVC qui s’est produit dans la même région du cerveau, les durées de leurs récupérations peuvent toujours varier.  Par exemple, les AVC gauches peuvent provoquer des troubles de la parole, une perte de la parole ou même des troubles de la mémoire des mots, et la durée et la récupération vont varier ainsi.

Cela étant dit, on va maintenant présenter les jalons principaux qu’on rencontre sur le chemin du rétablissement après un AVC, afin qu’on puisse mieux comprendre les attentes générales.

Jour 1 : soins d’urgence pour stabiliser le patient

Une équipe médicale s'occupe de sa patiente allongée sur un brancard après avoir subi un AVC.

Les AVC sont des urgences médicales pour lesquelles il faut des soins d’urgence tout de suite afin de restaurer l’apport sanguin, et l’oxygène qu’il porte, aux cellules cérébrales. Le but est de sauver la vie et de minimiser les séquelles de l’AVC.

Au début, il faut que les médecins identifient le type d’AVC qui est en train de se produire (ischémique ou hémorragique), afin qu’ils puissent administrer le traitement propre : soit les thrombolytiques (médicaments qui dissolvent des caillots sanguins, au cas d’un AVC ischémique), soit une chirurgie (au cas d’un AVC hémorragique).

Une fois que le patient est stabilisé, on commence la rééducation tout de suite, même au lit d’hôpital : pour profiter au maximum du niveau élevé de neuroplasticité provoqué dans le cerveau et pour minimiser l’atrophie musculaire qui accompagne souvent les séjours à l’hôpital.   

La neuroplasticité est le processus par lequel le cerveau s’adapte et se soigne en développant et fortifiant de nouvelles voies neuronales afin que ses régions indemnes puissent prendre la relève des fonctions affectées par l’AVC. Au fond, presque toutes les méthodes de la rééducation après un AVC se concentrent sur l’activation et l’encouragement de ce processus.

Aux premiers stades de la récupération, la neuroplasticité s’augmente du phénomène qui s’appelle la récupération spontanée, où des améliorations arrivent brusquement lorsque le cerveau est en train de se soigner rapidement à la suite de la blessure.   

Semaines 1 à 3 : la sortie de l’hôpital

Les séjours à l’hôpital durent de 1 à 3 semaines, selon la gravité de l’AVC et de ses séquelles. Pendant cette période, les patients collaborent ardemment avec une équipe d’experts qui évaluèrent leur état et leurs séquelles, y compris les troubles physiques ou cognitifs. 

L’équipe médicale sera très attentive aux capacités autour des activités journalières, telles qu’utiliser la toilette, s’habiller, et marcher à courte distance, afin de mieux rétablir l’indépendance du patient. Et avant la sortie de l’hôpital, elle aura aidé le patient à développer un plan de rééducation, dont les séquelles détermineront le genre :

  • Rééducation hospitalière. Si l’on peut profiter de 3 heures par jour de thérapie, et qu’on peut la supporter, on peut poursuivre la rééducation à l’hôpital : pourvu que ses séquelles soient assez graves, qu’on fasse du progrès et qu’on puisse trouver une méthode de transportation adéquate.
  • Rééducation à la phase subaiguë. Si on n’a besoin que de 1 à 2 heures par jour de thérapie, on peut passer à la phase subaiguë et poursuivre la rééducation aux maisons médicalisées, par exemple.
     
  • Rééducation ambulatoire : De nombreux patients choisissent de poursuivre leur thérapie aux centres de rééducation ambulatoire.

Mois 1 à 3 : où on a tendance à faire de grands progrès

Une physiothérapeute aide un patient atteint d'AVC à effectuer les exercices de rééducation.

Pendant les trois premiers mois de la récupération, la neuroplasticité fonctionne à un niveau élevé et la récupération spontanée est encore active. Du coup, le cerveau s’adapte et se soigne rapidement, et on a tendance à faire de grands progrès pendant cette période.    

Et après, par comparaison, les progrès sembleront naturellement ralentir et atteindre une sorte de palier. Cet effet s’augmente du fait que la plupart des survivants quittent leurs programmes de thérapie pendant cette période, rentrant à la maison où ils peuvent poursuivre l’auto rééducation.

Mais, quoique ce palier signifie un ralentissement, ce n’est pas la fin des progrès : en effet, on peut continuer de progresser pendant des années, voire des décennies, tant qu’on choisit de poursuivre la physiothérapie, l’ergothérapie et l’orthophonie, et jusqu’à ce qu’on regagne les capacités perdues.

L’auto rééducation à la maison, entre les séances de thérapie, est particulièrement importante pour qu’on puisse fournir au cerveau une stimulation assez intense et constante qu’il aille répondre en s’adaptant et développant de nouvelles voies neuronales, se rendant ainsi plus efficace à ces tâches.

Il y a aussi des appareils d’auto rééducation, tels que le FitMi de Flint Rehab, qui sont conçus exprès pour aider et motiver les patients à faire l’auto rééducation à la maison. En effet, de tels programmes d’auto rééducation à la maison servent à compléter et à augmenter la stimulation d’autres formes de rééducation, afin qu’on puisse atteindre de meilleurs résultats plus rapidement.

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Mois 6 : on remarche

Une infirmière aide une patiente atteinte d'AVC à marcher dans le couloir en se servant d'une marchette.

Quoique la durée de la récupération après un AVC importe toujours aux survivants, ils sont également impatients de remarcher. Et tandis que tout patient va connaître son propre chemin du rétablissement, la perspective de remarcher est plutôt positive à 6 mois.

En effet, d’après les études, 65-85 % de patients atteints d’AVC arrivent à remarcher après 6 mois de rééducation. Mais, certains facteurs, comme les AVC massifs ou les séquelles graves, peuvent nécessiter plus de temps.

D’ailleurs, à ce point on ne peut probablement compter plus sur la récupération spontanée, alors on dépende de la rééducation pour faire des progrès et avancer : ce qui reste toujours possible tant qu’on s’entraîne assidument.

2 ans : la durée de la récupération après un AVC semble différente pour tout le monde

À deux ans, on ne peut pas dire ce qui se passera dans la rééducation : certains survivants peuvent avoir tout à fait récupéré, tandis que d’autres peuvent encore être en bon milieu du rétablissement.

Mais, il y a une statistique particulièrement réconfortante. C’est qu’à deux ans, 74 % des patients qui ne peuvent pas remarcher à six mois arrivent à le faire : ce qui est une très bonne raison de persévérer dans la rééducation.

À partir de 5 ans : on peut tout de même continuer de récupérer ses fonctions !

Au fil du temps, la récupération semblera de plus en plus différente pour tout le monde. Tout dépend des séquelles et de la ténacité avec laquelle on poursuit la rééducation.   

Et c’est vrai, certaines statistiques peuvent avoir l’air un peu décevant, comme cette étude qui a suivi des survivants d’AVC pendant 5 ans et a trouvé que : le niveau de fonction et des capacités motrices à 5 ans équivaut celui mesuré à 2 mois. Pourtant, les chercheurs attribuent les progrès de ces deux premiers mois à l’intensité de la rééducation hospitalière et au fait que c’est fort probable que la plupart des survivants ont discontinué la rééducation après.

Alors, il faut persévérer dans la rééducation pendant des mois, voire des années, après la sortie de la thérapie hospitalière. Et c’est là où les programmes d’auto rééducation à la maison sont très utile, en particulière puisque l’assurance s’arrête généralement trop tôt dans le rétablissement.

Les témoignages des autres qui sont en train de récupérer après un AVC

D’abord, on doit répéter que tous les AVC diffèrent, alors chaque patient va connaître son propre chemin du rétablissement, et la durée de la récupération après un AVC va varier ainsi. Mais voir les histoires des autres, aux moments différents dans leur récupération après un AVC, peut être tout à fait encourageant !

Ces vidéos appartiennent à des personnes qui utilisent notre propre FitMi appareil d’auto rééducation à la maison.

Anthony à 1 an après son AVC

Voici Anthony, qui a souffert d’une paralysie du côté gauche (une hémiplégie) après son AVC.  À trois mois, il a commencé à utiliser le FitMi pour faire de l’auto rééducation à la maison et atteindre un nouveau niveau de résultats. Il a encore des troubles de la main, dont la récupération exige souvent plus de temps que celle du bras ou de la jambe, mais il continue d’avancer grâce à ses efforts constants.

Mary à 2 ans après son AVC

Voici Mary, une survivante d’AVC qui était dans le coma pendant 5 semaines après son AVC. Mais après ces premiers stades sombres, elle donnait un exemple magnifique dans la rééducation !

Mary souffrait d’une paralysie du côté droit (une hémiplégie) et elle participait à la rééducation hospitalière pendant 5 semaines. Après deux ans, elle croyait qu’elle soit arrivée à un palier. Pourtant, elle l’a surmonté en poursuivant assidument un programme d’auto rééducation à la maison.

Carol à 3 et à 5 ans après son AVC

Voici Carolyn, une survivante d’AVC qui a surmonté une paralysie du côté droit. Après être sortie de la rééducation hospitalière, elle utilisait le FitMi appareil d’autorééducation à la maison pour continuer de faire des progrès. Maintenant, elle peut conduire, faire du vélo et voyager en confiance. 

Becky à 11 ans après son AVC

Voici Becky qui a eu un AVC du tronc cérébral il y a 11 ans. Les AVC du tronc cérébral peuvent provoquer une séquelle qui s’appelle le syndrome d’enfermement, où tout est paralysie sauf les yeux. Becky a fait beaucoup pour surmonter cette paralysie et regagner sa mobilité, et son exemple nous montre ce qui est vraiment possible.

La durée de la récupération après un AVC : sommaire

Nous espérons que cet article vous a éclairci un peu sur la durée de la récupération après un AVC et que les histoires des autres survivants d’AVC vous ont donné de l’espoir dans votre propre rétablissement.

Tandis que la durée de la récupération après un AVC dépend de certains facteurs qui sont hors de son contrôle, tels que son âge et la taille et la localisation de l’AVC, il reste d’autres facteurs qu’on peut contrôler, comme la participation à la rééducation et la poursuite de l’auto rééducation à la maison.

Au fond, les patients qui croient en eux-mêmes et persévèrent dans la rééducation progressent le plus. En effet, nos cerveaux ont besoin de notre aide pour leur convaincre de s’adapter, de se soigner et de se rendre plus efficace dans les tâches auxquelles on choisit de s’entraîner.

Bonne chance sur le chemin du rétablissement !

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Devenir inspiré par l’histoire d’un survivant d’AVC

Maman s’améliore tous les jours !

« Dès que ma mère, âgée de 84 ans, a subi un AVC le 2 mai, elle manquait complétement le contrôle de son côté droit.  Mais grâce à son équipe médicale de soutien, à son équipe thérapeutique et sa famille, tous travaillant ensemble, elle s’est procurée des résultats remarquables.

Tandis qu’elle lutte encore avec son côté droit, elle peut marcher (avec de l’aide) et la capacité de son bras droit s’améliore de plus en plus.  Pour l’aider, nous avons investi dans le paquet FitMi + MusicGlove + Tablette l’août dernier.

Elle s’active lorsqu’on le lui apporte et elle l’utilise pour 20-30 minutes et, même qu’elle n’ait pas la force pour tout exercice, elle rocke ce dont elle est capable.

Merci d’avoir créé de tels puissants outils pour nous aider à améliorer les patients d’AVC.  Ce que vous faites nous importe fort ! »

– David M. Holt