Votre panier est vide.

Aucun article dans le panier.

La perte de mémoire après un AVC : les méthodes de rééducation et techniques palliatives

homme âgé faisant des exercices de rééducation cognitive sur tablette pour améliorer la mémoire après un AVC

La perte de mémoire après un AVC est une séquelle très courante, dont le traitement tourne autour de diverses méthodes de rééducation, en particulier la rééducation cognitive, et, temporairement, des techniques palliatives.

Du coup, cet article va présenter :

afin que vous puissiez mieux comprendre comment on retrouve la mémoire après un AVC. Allons-y !

Le principe de base de la rééducation post-AVC

La perte de mémoire après un AVC provient souvent des atteintes aux régions cérébrales responsables de la mémoire de travail, qui est une sorte de mémoire à court terme qui nous aide à nous rappeler précisément ce dont nous avons besoin à l’instant. Par exemple, on dirait que c’est la mémoire de travail qui nous rappelle d’acheter du lait à l’épicerie.

Heureusement, les études montrent qu’on peut traiter la perte de mémoire après un AVC par la rééducation cognitive. Dans ce cadre se trouvent les exercices de rééducation qui se concentrent sur l’amélioration de la mémoire, ainsi que les techniques palliatives qui aident à contourner temporairement une perte de mémoire pour faciliter les activités journalières.

D’ailleurs, c’est les orthophonistes qui s’occupent généralement de la rééducation cognitive à cause du rapport entre le langage, la cognition et la mémoire (ainsi que le diagnostic d’autres conditions importantes, telles que l’aphasie et la démence), mais les techniques palliatives chevauchent aussi avec l’ergothérapie, qui se concentre spécifiquement sur la restauration des activités journalières.

Quoi qu’il en soit, presque toute forme de rééducation post-AVC, y compris celles qui s’occupent de la mémoire, se fonde sur un processus qui s’appelle la plasticité cérébrale, ou la neuroplasticité. C’est la capacité du cerveau à s’adapter et à se remodeler en développant et fortifiant de nouvelles voies neuronales qui vont prendre la relève des fonctions affectées par l’AVC.

Mais, il faut beaucoup de répétition et de l’assiduité pour convaincre le cerveau de s’adapter et se rendre plus efficace dans les tâches qu’on fait. Du coup, les survivants d’AVC se trouvent souvent engagés dans un programme de rééducation où ils s’entraînent ardemment en faisant des exercices de rééducation avec beaucoup de répétition.

Et il n’y a rien de nouveau dans cette idée. Par exemple, faire du vélo pour la première fois s’avère souvent difficile. Mais, avec la répétition et l’assiduité, avant peu on en devient un maître : en effet, on s’appuie précisément sur ce processus pour traiter presque toutes les séquelles d’AVC, y compris la perte de mémoire.

La perte de mémoire après un AVC : les méthodes de rééducation

Comme on vient d’apprendre, les méthodes de rééducation sont conçues exprès pour activer la plasticité cérébrale et persuader le cerveau de s’adapter et de se remodeler afin de rétablir les fonctions affectées par l’AVC. On peut également profiter entre-temps des techniques palliatives qui facilitent les activités journalières et adoucissent généralement les séquelles d’AVC, en particulier dans le cas d’une perte de mémoire, qui peut mettre en jeu la sécurité du patient.

Pourtant, il faut être conscient d’un certain équilibre. D’un côté, les techniques palliatives servent à faciliter la vie et à assurer la sécurité des survivants d’AVC. De l’autre, ils ne font que très peu pour activer la plasticité cérébrale et restaurer la mémoire pour de vrai, et peuvent même s’avérer nuisibles à la rééducation. Bref, les techniques palliatives sont de bonnes solutions temporaires qu’on doit quitter aussitôt que possible afin d’avancer la rééducation et faire de vrais progrès.

Et maintenant, voici quatre méthodes de rééducation pour améliorer la mémoire après un AVC.

La concentration

La concentration est, en fait, le nom d’un jeu de cartes, dont voici les règles générales :

  • Mélanger le jeu
  • Poser les cartes face cachée sur une surface
  • Les retourner deux à la fois
  • S’il y a une paire, les reposer face visible
  • Sinon, les reposer face cachée

Pour en ajuster la difficulté, on peut augmenter ou réduire le nombre des cartes, ou même reposer les cartes face cachée à chaque coup. La concentration sert ainsi à faire un jeu de la rééducation, où on peut s’amuser un peu et à la fois activer la plasticité cérébrale pour traiter la perte de mémoire après un AVC.

Le jeu Simon

Dans ce jeu (dont voici les règles), il s’agit de la reproduction des suites de couleurs qui s’allument, et, du coup, d’un bon entraînement de la mémoire visuelle !

L’appli Constant Therapy: Speech and Cognitive Therapy (Thérapie constante : thérapie de la parole et cognitive)

Cette appli, conçue par de vrais orthophonistes, sert à :

  • guider la rééducation
  • suivre ses progrès
  • augmenter le niveau de difficulté
  • améliorer la mémoire
  • améliorer la parole
  • améliorer la cognition

De plus, son vrai orthophoniste peut choisir des exercices dans l’appli afin de compléter son entraînement et mieux soigner la perte de mémoire après un AVC !

La kinésithérapie

D’après cette étude de 2019, la kinésithérapie sert à améliorer non seulement la mobilité, mais aussi la mémoire ! Alors, on peut profiter de la kinésithérapie pour à la fois :

  • stimuler le cerveau et activer la plasticité cérébrale
  • rétablir la mobilité
  • fortifier les muscles
  • améliorer la souplesse
  • améliorer l’amplitude de mouvement
  • améliorer l’équilibre
  • remarcher
  • améliorer la mémoire !

Voir ces exercices d’auto-rééducation à la maison

Les techniques palliatives

Comme on vient d’apprendre, il faut être conscient d’un certain équilibre. D’un côté, on peut profiter des techniques palliatives pour faciliter sa vie et assurer sa sécurité. De l’autre, ces techniques ne font que très peu pour avancer la récupération, et peuvent même s’avérer nuisibles à ses progrès.

Du coup, tandis que les techniques palliatives sont très utiles, on doit les abandonner aussitôt que possible afin d’améliorer sa mémoire pour de vrai. Cela étant dit, lorsqu’on vit une perte de mémoire après un AVC, les techniques suivantes peuvent s’avérer très utiles.

Les applis de rappel

On peut profiter des applis de rappel afin de rappeler les événements importants, tels que nourrir les animaux ou les rendez-vous de thérapie. De plus, on peut essayer de garder son portable au même lieu, un endroit central où on peut l’entendre partout dans la maison.

La routine

C’est aussi utile de faire de ses activités importantes une routine régulière, ou de les coupler aux autres événements journaliers, tels que les repas, car c’est plutôt improbable qu’on va les manquer tous deux. Par exemple, on peut prendre ses médicaments à dîner. D’ailleurs, on doit utiliser les rappels aussi pour rappeler les médicaments parce qu’ils sont tellement importants après un AVC.

Enfin, c’est souvent une combinaison de méthodes qui s’avèrent les plus efficaces dans le traitement d’une perte de mémoire après un AVC.

La simplification

Simplifier ses activités, comme la cuisine, peut aider à compenser une perte de mémoire après un AVC. Par exemple, au lieu de se tâcher à faire de grands repas élégants, on peut faire un plat des choses plus simples, profitant parfois des légumes et des fruits prédécoupés.

Faire des listes

On peut faire des listes pour se souvenir des choses dont on a besoin, tout comme une liste d’épicerie !

La récupération spontanée

Oui ! À la suite d’une perte de mémoire après un AVC, parfois la mémoire s’améliore tout seule ! Ce phénomène, qui s’appelle la récupération spontanée, se passe généralement pendant les premiers mois de la récupération, parce que là :

Pourtant, mieux vaut ne pas y compter et se tenir ardemment à un bon programme de rééducation, ainsi qu’un programme d’auto-rééducation à la maison, afin de baser sa récupération sur des méthodes plus sûres, plus fructueuses et plus précises en faisant des exercices de rééducation spécifiques avec beaucoup de répétition : d’où on peut considérer la récupération spontanée comme une sorte de joli cadeau.  

La perte de mémoire après un AVC : sommaire

On emploie diverses méthodes de rééducation et techniques palliatives pour traiter la perte de mémoire après un AVC. Ces méthodes se réunissent généralement sous les titres de rééducation cognitive, d’orthophonie et d’ergothérapie.

Le meilleur moyen d’améliorer la perte de mémoire après un AVC est de s’entraîner ardemment dans un bon programme de rééducation en faisant des exercices thérapeutiques avec beaucoup de répétition. Les orthophonistes et les ergothérapeutes peuvent aider à concevoir ce programme sur mesure, selon les séquelles, afin qu’on puisse focaliser et amplifier ses efforts.

On doit également poursuivre un bon programme d’auto-rééducation à la maison, afin de profiter au maximum de la plasticité cérébrale et améliorer vraiment la mémoire.

Bonne chance sur le chemin du rétablissement ! 

Vous alimenter : obtenir un livre électronique gratuit sur les exercices de rééducation (25 pages en PDF)

les exercices de tout le corps

Acquérir notre livre électronique gratuit, rempli de 25 pages d’exercices de rééducation qui figurent des photos des thérapeutes agréés.  S’inscrire ci-dessous pout obtenir une copie !

Jamais nous ne vendions votre adresse mail ni vous envoyions des spam : nous vous le garantissons.  

Devenir inspiré par l’histoire d’un survivant d’AVC

Maman s’améliore tous les jours !

« Dès que ma mère, âgée de 84 ans, a subi un AVC le 2 mai, elle manquait complétement le contrôle de son côté droit.  Mais grâce à son équipe médicale de soutien, à son équipe thérapeutique et sa famille, tous travaillant ensemble, elle s’est procurée des résultats remarquables.

Tandis qu’elle lutte encore avec son côté droit, elle peut marcher (avec de l’aide) et la capacité de son bras droit s’améliore de plus en plus.  Pour l’aider, nous avons investi dans le paquet FitMi + MusicGlove + Tablette l’août dernier.

Elle s’active lorsqu’on le lui apporte et elle l’utilise pour 20-30 minutes et, même qu’elle n’ait pas la force pour tout exercice, elle rocke ce dont elle est capable.

Merci d’avoir créé de tels puissants outils pour nous aider à améliorer les patients d’AVC.  Ce que vous faites nous importe fort ! »

– David M. Holt