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La vie quotidienne après un AVC : comment regagner son indépendance

Une patiente qui brosse les dents symbolise le sujet de cet article : comment faciliter les tâches journalières après un AVC.

La vie quotidienne après un AVC comprend les soins personnels essentiels, l’entretien du corps, la survie et le bien-être.  

Elles comprennent neuf activités : manger/déglutir, nourrir, se baigner, s’habiller, faire la toilette, utiliser la salle de bain, utiliser les appareils de soins personnels et les entretenir, une mobilité fonctionnelle et les activités sexuelles. 

On peut avoir du mal à faire les activités de la vie quotidienne après un AVC, ce qui signifie un besoin critique de rééducation afin d’élever l’indépendance. Votre indépendance est le but ultime de votre thérapeute et, en particulière, de votre ergothérapeute.   

Vous êtes sur le point d’apprendre plus sur les activités journalières après un AVC. Les liens ci-dessous vous amèneront à leurs sections correspondantes. 

Est-il possible de réapprendre les activités de la vie quotidienne après un AVC ?

En réapprenant les activités de la vie quotidienne après un AVC, c’est fortement conseillé de participer à la rééducation. 

La rééducation après un AVC tourne autour du concept de neuroplasticité, qui signifie la capacité du cerveau à se réarranger selon les expériences. C’est la méthode qu’on emploie en apprenant de nouvelles compétences et, en particulière après un AVC, en réapprenant les capacités affectées, comme les activités journalières. 

Le moyen le plus efficace de favoriser la neuroplasticité est l’entrainement à répétition élevée, qui stimule le cerveau et renforce la demande de ces fonctions. 

Par exemple, votre ergothérapeute peut vous demander de couper de la pâte en vous servant d’ustensiles pour simuler la coupe des aliments pendant les repas. Quand on effectue ces exercices régulièrement, l’expérience aide à stimuler le cerveau et améliorer votre capacité d’utiliser les ustensiles, ce que vous pouvez aussi apporter à la tâche de se nourrir.    

Si vous avez du mal à faire les activités de la vie quotidienne après un AVC, c’est probable que vous collaborez étroitement avec une équipe de thérapeutes qui amélioreront votre indépendance. 

Maintenant, nous verrons deux types de thérapie qui aident à améliorer votre capacité d’effectuer les activités de la vie quotidienne après un AVC. 

La kinésithérapie et l’ergothérapie

Une soignante aide sa patiente à effectuer les tâches journalières au domicile : ce qui est rendu plus facile grâce à la physiothérapie et l'ergothérapie.

Rétablir la capacité d’effectuer les activités de la vie quotidienne après un AVC implique une assistance intensive à l’ergothérapie et à la kinésithérapie. Même l’orthophonie (si elle vous est conseillée) peut l’aider, parce que vous aurez besoin de l’attention, de la mémoire et du jugement en engageant à ces tâches en sécurité. Cependant, les orthophonistes et kinésithérapeutes se concentrent plus directement aux activités journalières, alors nous soulignerons ces thérapies ici.    

L’ergothérapie aide les patients à devenir plus capables et indépendants en visant les activités journalières. S’entrainer aux activités journalières est utile parce qu’il fournit des applications très pratiques qui aident les patients à rentrer à leur vie habituelle. 

La kinésithérapie, en revanche, vise l’amélioration de la mobilité par exercices spécifiques. Travailler à l’équilibre, à la fortification et à l’amplitude de mouvement, suscite naturellement les améliorations de la capacité à faire des tâches journalières. 

Donc, les deux thérapies aident à réapprendre les activités journalières, et tandis que l’ergothérapie est plus directe, il vaut mieux assister aux deux types de thérapie pour que vous puissiez profiter de leurs aspects différents.

Heureusement, c’est exactement ce qui se passe souvent au début de la récupération après un AVC.

Après un AVC, de nombreux survivants passent du temps à la thérapie hospitalière, assistant à la kinésithérapie, l’ergothérapie et possiblement l’orthophonie, pendant plus de 3 heures par jour. Après d’en avoir sorti, on continue avec la thérapie ambulatoire, mais moins fréquemment. 

Puisque le cerveau exige une stimulation constante pour qu’il puisse se recâbler, c’est critique que les survivants d’AVC continuent la rééducation au domicile. Effectuer quotidiennement les exercices thérapeutiques aide à fournir au cerveau la stimulation dont il a besoin pour fortifier les fonctions essentielles, comme les activités journalières. 

Dans la section suivante, on va discuter des moyens de profiter des kinésithérapeutes et des orthothérapeutes pour faciliter les activités de la vie quotidienne après un AVC.  

Comment retourner à la vie quotidienne après un AVC

Les techniques employées en réapprenant les activités journalières varieront selon le point auquel l’AVC a touché les fonctions motrices. 

Maintenant, nous vous présentons des techniques de rééducation qui aident les patients à devenir plus indépendants. 

1. Manger

Un patient réapprend à manger : une tâche qui implique les muscles oraux, traités par un orthophoniste, et l'utilisation de ustensiles, traitée à la fois par les physiothérapeutes et ergothérapeutes.

Parfois, les séquelles de l’AVC, telles qu’une dysphagie, touchent le contrôle des muscles oraux et ainsi les capacités de mâcher et de déglutir. Effectuer des exercices d’orthophonie avec un orthophoniste peut aider à fortifier les muscles oraux. 

Une paralysie du bras après un AVC peut aussi toucher la capacité à manger. Tandis qu’il peut sembler plus facile de n’utiliser que le bras indemne en se nourrissant, il est essentiel d’employer le bras affecté afin de favoriser la récupération et éviter l’impuissance apprise.

Pour vous encourager à utiliser le bras affecté, un ergothérapeute peut vous apprendre à vous servir des ustensiles adaptés qui peuvent accommoder une prise ou un contrôle du poignet affaibli. 

2. Baigner

Pratiquer une bonne hygiène personnelle après un AVC peut s’avérer difficile. Soit à cause d’une paralysie, soit d’une faiblesse, le risque de tomber dans la douche est élevé. Votre ergothérapeute vous entrainera à entrer et sortir de la douche, ainsi qu’effectuer les motions impliquées dans le bain, et vous apprendra les moyens de rester indépendant et en sécurité pendant cette tâche.  

Une autre méthode pour favoriser la sécurité est d’installer les barres d’appui et un siège dans la douche. Un tapis en caoutchouc peut également rendre le sol moins glissant. 

Travailler avec votre physiothérapeute en faisant les exercices de récupération après un AVC peut aider à améliorer votre mobilité pratique. Comme vous rétablissez la force et le contrôle, le risque de tomber dans la douche diminuera.  

3. S’habiller

Les personnes qui subissent une paralysie ou une faiblesse après un AVC peuvent avoir du mal à s’habiller. 

Les tâches, telles que boucler une chemise, une fermeture éclair ou un soutien-gorge, exigent d’adresse. Enfiler un pantalon exige pareillement des compétences autour de l’équilibre. 

Un ergothérapeute peut vous apprendre des stratégies qui facilitent le processus de s’habiller, et certaines d’entre elles peuvent être des stratégies compensatoires. Par exemple, il se peut que vous appreniez à enfiler un pantalon en vous allongeant au lit, ou à vous servir d’une manche adaptée pour boucler les boutons ou les fermetures éclair. 

Certains survivants d’AVC peuvent s’habiller sans stratégies compensatoires pour assister la vie quotidienne après un AVC. Mais, à cause de faiblesse, il leur faut souvent plus de temps et possiblement de l’aide ou de la supervision. Plus d’entrainement peut aider à fortifier les compétences motrices et à accélérer l’allure.  

Un kinésithérapeute peut aussi guider les survivants d’AVC à travers les exercices qui visent la restauration des compétences motrices du côté affecté et l’équilibre, ce qui facilitera la tâche de s’habiller.

4. La mobilité pratique

Au cas où un AVC emporte une paralysie ou une faiblesse, on peut avoir besoin des appareils qui aident la mobilité, tels qu’une marchette, une canne ou un fauteuil roulant. 

Dans l’ergothérapie, les patients peuvent travailler aux techniques qui les aident à entrer et sortir du lit, ainsi que se mettre sur un fauteuil roulant, sur la toilette et dans la douche en sécurité. Installer les barres d’appui peut augmenter la stabilité pendant ces activités, quoiqu’elles ne conviennent pas à tout le monde. 

Dans les grandes lignes, une mobilité indépendante et pratique exige l’indépendance des jambes, du noyau et des bras. Un kinésithérapeute peut ainsi vous exiger un entrainement qui vise la fortification, la mobilité à lit et l’équilibre lorsque vous êtes assis. 

5. Faire la toilette

Si le contrôle des fonctions motrices est affecté par l’AVC, il peut rendre extrêmement difficiles les tâches autour de la toilette, telles qu’ouvrir et fermer le robinet ou poigner des objets comme une brosse.    

Un ergothérapeute travaillera avec vous probablement à fortifier vos bras et vos mains, ainsi que votre coordination, afin que vous puissiez faire indépendamment votre toilette. De plus, s’il est approprié, ils peuvent vous faire vous servir des outils adaptés, comme une manchette universelle ou une brosse à dents électrique, pour vous aider à poigner des objets ou à nettoyer les dents, plus efficacement.

6. Utiliser la toilette

Après un AVC, certains survivants peuvent avoir du mal à contrôler leur vessie et leur intestin, une maladie qui s’appelle l’incontinence.

Un ergothérapeute peut vous faire effectuer des exercices qui visent le contrôle en cas d’urgence et les exercices de Kegel qui améliorent le contrôle de ces muscles. 

De plus, un ergothérapeute peut vous conseiller un programme de gestion de l’intestin et de la vessie. En vous tenant à un programme de régularité, avec les mêmes tâches au même temps chaque journée, on peut prévoir les moments dans lesquels on aura besoin de la salle de bain et prévenir les accidents. 

Une autre partie d’ergothérapie implique les exercices qui visent l’action d’enfiler un pantalon et de performer les tâches d’hygiène après la toilette. 

La vie quotidienne après un AVC : sommaire

Tout compte fait, le meilleur moyen de récupérer après un AVC est de vous entrainer répétitivement aux compétences que vous voulez améliorer.

Si vous visez les compétences de manger, il vous faudrait des exercices d’orthophonie qui rétablissent le contrôle des muscles oraux. D’une façon pareille, pour améliorer l’incontinence, on peut avoir besoin d’exercices de contrôle de l’urgence. 

En effectuant ces exercices répétitivement et en entamant les tâches autour des soins personnels, on peut retrouver la vie quotidienne après un AVC et améliorer considérablement sa qualité de vie.  

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Devenir inspiré par l’histoire d’un survivant d’AVC

Maman s’améliore tous les jours !

« Dès que ma mère, âgée de 84 ans, a subi un AVC le 2 mai, elle manquait complétement le contrôle de son côté droit.  Mais grâce à son équipe médicale de soutien, à son équipe thérapeutique et sa famille, tous travaillant ensemble, elle s’est procurée des résultats remarquables.

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Merci d’avoir créé de tels puissants outils pour nous aider à améliorer les patients d’AVC.  Ce que vous faites nous importe fort ! »

– David M. Holt