L’hémiplégie droite : les causes, la rééducation et la durée de récupération

L’hémiplégie droite est une paralysie du côté droit du corps qui se manifeste souvent après une maladie ou une blessure neurologique. Elle est assez courante, en effet, que les techniques de rééducation pour rétablir la mobilité sont bien établies.

Du coup, cet article va discuter :

• des causes de l’hémiplégie droite
• de la rééducation après
• de la durée de la récupération

afin que vous puissiez mieux connaître le chemin du rétablissement. Allons-y !

Les causes de l’hémiplégie droite

Afin de mieux comprendre l’hémiplégie droite, on peut commencer par distinguer l’hémiplégie de l’hémiparésie, qui affectent tous deux la mobilité d’un côté du corps, où :

• l’hémiparésie indique une faiblesse
• l’hémiplégie indique une paralysie

En général, l’hémiplégie est une séquelle que provoquent les maladies et blessures neurologiques, telles que :

• l’accident vasculaire cérébral (AVC)
• le traumatisme crânien
• la paralysie cérébrale (PC)
• les maladies dégénératives, comma la maladie de Parkinson
• le cancer du cerveau
• les lésions cérébrales

qui peuvent toucher les régions du cerveau qui contrôlent les muscles. En fait, le cerveau se divise en deux hémisphères dont chacune a le contrôle du côté opposé du corps. Du coup, par exemple, c’est les AVC gauches (ça veut dire les AVC qui se produisent dans l’hémisphère gauche du cerveau) qui ont tendance à provoquer l’hémiplégie droite.

En même temps, il y a des exceptions, car chaque cerveau s’arrange d’une façon plutôt singulière. Et quoique le sujet de cet article soit l’hémiplégie droite, on peut également souffrir d’une hémiplégie gauche.

La rééducation après une hémiplégie droite

Presque toutes les formes de rééducation après une hémiplégie droite se fondent sur l’activation d’un processus qui s’appelle la plasticité cérébrale ou la neuroplasticité. Ça veut dire la capacité du cerveau de s’adapter et se remodeler en développant et fortifiant de nouvelles voies neuronales qui vont prendre la relève des fonctions affectées. 

Et il n’y a rien de nouveau dans cette idée. Par exemple, en apprenant une nouvelle langue, on s’y entraîne encore et encore, et avec du temps, le cerveau développera de nouvelles connexions neuronales qui facilitent ces tâches.

Pourtant, il faut beaucoup de répétition et de l’assiduité pour convaincre le cerveau de s’adapter et se rendre plus efficace dans les tâches qu’on fait. Du coup, les survivants faisant face à une hémiplégie droite se trouvent entraînant ardemment leur côté droit avec des exercices de rééducation conçus exprès pour activer la plasticité cérébrale et rétablir ainsi la mobilité.

Et comme l’exemple de l’apprentissage des langues, on ne s’attend pas à des résultats immédiats, tout comme on ne le ferait pas avec la nouvelle langue, voire toute autre compétence. Il faut simplement du temps, de là répétition et de l’assiduité.

Et à ce moment, on peut se demander : comment peut-on s’entraîner lorsqu’il y a une paralysie ?

Comment s’entraîner lorsqu’il y a une paralysie

En fait, au début de la rééducation après une hémiplégie droite, on fait des exercices passifs, ce qui signifie qu’on assiste les mouvements de son côté droit :

• soit avec l’aide d’un soignant ou d’un thérapeute ;
• soit en utilisant son côté gauche.

Et ces mouvements passifs aident tout de même à activer la plasticité cérébrale et à encourager le cerveau à s’adapter et à se remodeler en développant et fortifiant de nouvelles voies neuronales. Les résultats peuvent arriver lentement, alors n’abandonnez pas.

Comme on vient d’apprendre, la rééducation après une hémiplégie va prendre du temps, mais on peut aussi apparier les exercices passifs aux autres formes de thérapie : en particulier à l’électrostimulation et à la pratique mentale.

On peut également profiter des appareils d’auto rééducation, comme le FitMi système d’auto rééducation à la maison, qui servent :

• à fournir, guider et suivre son programme d’auto rééducation à la maison
• d’une grande ressource d’exercices de rééducation
• à motiver la répétition nécessaire pour activer la plasticité cérébrale
• à faire de la rééducation un jeu intéressant et amusant
• à focaliser et à amplifier ses efforts

et a aidé beaucoup de patients à récupérer après l’hémiplégie droite.

La durée de récupération après l’hémiplégie droite

En fait, la durée de récupération après l’hémiplégie droite n’est pas tout à fait claire. Tous les AVC diffèrent, alors chaque patient va connaître son propre chemin du rétablissement.

Cela étant dit, il y a aussi certaines études qui marquent quelques points qui méritent l’attention :

• beaucoup de survivants d’AVC arrivent à remarcher, avec ou sans assistance, en 3 mois ;
• parmi les patients qui ne pouvaient pas remarcher au bout de 3 mois, cette étude a trouvé que 74 % d’entre eux peuvent marcher sans assistance en deux ans.

Du coup, il y a toujours de l’espoir après une hémiplégie droite, et la rééducation à long terme y est essentielle.

Bien qu’il n’y ait aucune garantie que tout le monde va se remettre après une hémiplégie, il existe bel et bien de nombreux cas où des personnes surmontent toutes les chances et rétablissent plus de mobilité que même les médecins ont prévu !

Sommaire

On récupère après l’hémiplégie droite en participant à un bon programme de rééducation, où l’on fait des exercices de rééducation avec beaucoup de répétition et de l’assiduité : assez de répétition, en effet, qu’on persuade le cerveau de s’adapter, de se remodeler et de se rendre plus efficace par la plasticité cérébrale.

Lorsqu’il y a une paralysie, on commence par exercices passifs, où on assiste les mouvements du côté affecté du corps. On peut également profiter des appareils d’auto rééducation, comme le FitMi système d’auto rééducation à la maison, qui servent à focaliser et à amplifier ses efforts dans la rééducation.

Bonne chance sur le chemin du rétablissement !