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L’opération et l’AVC : comprendre les divers types de chirurgie

neurochirurgien effectuant une opération sur un patient victime d'un AVC hémorragique

Pour comprendre la relation entre l’opération et l’AVC, il faut commencer par les causes et les deux types d’AVC qu’elles distinguent. À cet égard, les AVC se produisent quand l’apport sanguin du cerveau se compromet à cause d’une artère qui :

  • soit se bouche, ce qui s’appelle un AVC ischémique, autrement dit un infarctus cérébral, ou un accident ischémique cérébral (AIC) ;
  • soit se rompe, ça veut dire un AVC hémorragique.

Dans les deux cas, l’événement prive d’oxygène les cellules cérébrales, qui vont alors commencer à mourir : ce qui rend l’AVC une urgence médicale. Et dans les deux cas, la chirurgie a pour but de restaurer le flux sanguin afin de sauver la vie et de minimiser les séquelles.

Mais les types de chirurgie et leur recours varient largement selon le type d’AVC. Du coup, cet article va présenter :

  • les opérations chez l’AVC hémorragique
  • les opérations chez l’AVC ischémique

afin que vous puissiez mieux comprendre l’affiliation entre l’opération et l’AVC. Allons-y !

Les opérations chez l’AVC hémorragique

Peut-être la relation entre l’opération et l’AVC se montre-t-elle la plus forte dans le traitement de l’AVC hémorragique, qui se fonde sur trois buts principaux :

  • arrêter l’hémorragie (le saignement)
  • drainer l’hématome (le sang écoulé)
  • réduire la pression intracrânienne

Si la pression intracrânienne est en train d’endommager le cerveau, il faut une décision dans les 48-72 heures suivant l’AVC, mais, parfois, les médecins attendent que l’état du patient soit stabilisé.    

On dirait que l’opération et l’AVC sont liés le plus étroitement dans le traitement de l’AVC hémorragique parce que c’est là où les techniques de chirurgie se montrent les plus diverses et souvent les plus nécessaires.

La craniotomie

Si l’hématome est assez grand, le neurochirurgien peut enlever une partie du crâne afin de le drainer, de réduire ainsi la pression et d’accommoder l’enflure du cerveau. Ensuite, les médecins peuvent opérer directement sur le cerveau pour réparer le vaisseau rompu. 

L’aspiration

Au lieu d’une craniotomie, les neurochirurgiens peuvent opter pour une aspiration, où ils vont percer un petit trou dans le crâne pour drainer l’hématome : ce qui est moins invasif, mais peut rendre le drainage plus difficile.   

L’évacuation endoscopique

C’est une autre opération du genre mini-invasive, où les neurochirurgiens percent un petit trou dans le crâne et y insèrent l’endoscope (une toute petite caméra) afin de localiser et de drainer l’hématome.  

L’aspiration stéréotaxique

Ici on profite d’une TDM pour localiser l’hématome avant de percer le crâne, et d’un outil d’aspiration spécialisé pour le drainage.

La ventriculostomie

Quand l’hémorragie se produit dans les ventricules cérébraux, le neurochirurgien peut opter pour une ventriculostomie, où l’on perce un tout petit trou dans le cerveau et y insère un cathéter afin de drainer l’hématome et de réduire la pression intracrânienne.  

Et maintenant qu’on a précisé le rapport entre l’opération et l’AVC de la perspective d’un AVC hémorragique, passons aux AVC ischémiques.

Les opérations chez l’AVC ischémique

Le rapport entre l’opération et l’AVC change un peu quand on passe du côté de l’AVC hémorragique au côté de l’AVC ischémique : on traite la plupart des AVC ischémiques en administrant des anticoagulants, tels que tPA ou l’aspirine, qui ont pour but de dissoudre le caillot sanguin. Au cas qu’ils ne soient pas efficaces, on se tourne vers la chirurgie, dont la méthode la plus courante est :

caillot de sang coincé dans le cerveau

L’embolectomie mécanique

Pendant ce type d’opération, on entre généralement par une artère de la jambe et utilise un cathéter pour introduire un stent spécialisé (un petit tube conçu exprès à la fois pour agrandir la paroi artérielle et capturer le caillot sanguin). Quand on retire le cathéter, le stent et le caillot viennent avec, comme dans la vidéo suivante.

Donc, du côté de l’AVC ischémique, la relation entre l’opération et l’AVC devient :

  • plutôt un dernier recours ;
  • moins invasive (vu qu’il n’y a pas besoin de pénétrer le crâne).

L’opération et l’AVC : sommaire

Comme on vient d’apprendre, la relation entre l’opération et l’AVC varient forcément selon le type d’AVC : on dirait qu’elle est plus variée et plus nécessaire chez l’AVC hémorragique, et qu’elle est moins invasive et plutôt un dernier recours chez l’AVC ischémique.

Dans les deux cas, le but est de restaurer le flux sanguin afin de sauver la vie et minimiser les séquelles, et l’opération comporte un certain risque. Pourtant, vu que l’AVC constitue une urgence médicale, il se peut qu’il n’y ait aucun temps pour discuter du pour et du contre. En effet, on profite de l’acronyme VITE pour reconnaître les symptômes d’AVC afin qu’on puisse appeler le SAMU sur-le-champ :

  • Visage affaissé, dont un côté est peut-être engourdi
  • Incapacité, où l’on n’arrive pas à lever les bras comme d’habitude
  • Troubles de la parole, où on n’arrive pas à parler comme d’habitude
  • Extrême urgence — agissez vite !

On espère que cet article vous a aidé à comprendre les divers aspects de la relation entre l’opération et l’AVC. Bonne chance sur le chemin du rétablissement !

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– David M. Holt