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Le lobe occipital et les AVC qui s’y produisent : les séquelles et la rééducation

illustration de l'AVC du lobe occipital par rapport au reste du cerveau

Le lobe occipital est ainsi nommé parce qu’il se rapporte à la vue, et, en particulier, au traitement des entrées visuelles venant des yeux. Alors, il s’ensuit qu’une des séquelles principales des accidents vasculaires cérébraux (AVC) qui s’y produisent est des troubles de la vue. D’ailleurs, les AVC qui ont lieu dans le lobe occipital peuvent entraîner certains symptômes singuliers que vous devez reconnaître afin que vous puissiez appeler les soins d’urgence tout de suite et sauver une vie.

Du coup, cet article va vous présenter tout ce que vous devez savoir sur le lobe occipital et les AVC qui s’y produisent. Les liens ci-dessous vous amèneront directement à leurs sections respectives :

Les liens ci-dessous vont vous amener directement à leurs sections respectives :

Les AVC qui se produisent dans le lobe occipital : quelles sont les causes ?

Les AVC se produisent quand l’apport sanguin du cerveau se compromet à cause d’une artère qui :

  • soit se bouche, ça veut dire un AVC ischémique, ou un infarctus cérébral, autrement dit un accident ischémique cérébral (AIC) ;
  • soit se rompe, ce qu’on appelle un AVC hémorragique.
 illustration du cerveau avec AVC ischémique et hémorragique du lobe occipital

Les AVC ischémiques constituent, en fait, 87 % de tous les AVC. Mais, dans les deux cas, quand les régions affectées du cerveau deviennent privées de sang, et donc privées de l’oxygène qu’il porte, les cellules cérébrales commencent à mourir, ce qui peut provoquer des conséquences très sérieuses.

Tous les AVC, y compris ceux qui se produisent dans le lobe occipital, sont alors des urgences médicales et il faut leur répondre très rapidement avec des soins d’urgence, ce qui constitue le sujet de notre prochaine section.

Les symptômes des AVC qui se produisent dans le lobe occipital

 tableau d'exercice oculaire qui aide les problèmes de vision après un accident vasculaire cérébral du lobe occipital

On peut identifier les symptômes généraux de tous les genres d’AVC en utilisant l’acronyme VITE :

  • Visage affaissé, dont un côté est peut-être engourdi
  • Incapacité, où l’on n’arrive pas à lever les bras comme d’habitude
  • Troubles de la parole, où on n’arrive pas à parler comme d’habitude
  • Extrême urgence — agissez vite !

Mais, les AVC qui affectent le lobe occipital en particulier ont tendance à apporter des symptômes moins courants, y compris : des picotements, des engourdissements, des étourdissements, des maux de tête ou des migraines sévères et le vertige.

Et les AVC qui ont lieu dans le lobe occipital peuvent aussi apporter des symptômes très singuliers liés à la vision, tels qu’une vision floue, des hallucinations ou même la cécité. 

Si jamais vous rencontrez ces symptômes, faites-le 15 pour appeler les soins d’urgence. En effet, le temps perdu, c’est le cerveau perdu, et la rapidité de votre réponse peut tout à fait sauver une vie !

Et, maintenant que l’on comprend un peu les symptômes qui peuvent nous aider à reconnaître un AVC qui est en train de se produire, et en particulier les AVC qui touchent le lobe occipital, discutons des soins d’urgence.

Les soins d’urgence pour traiter les AVC qui sont en train de se produire

Les méthodes de traitement dépendent, en fait, du genre d’AVC qui est en train de se produire. Dans le cas d’un AVC ischémique, une fois que le patient est arrivé à l’hôpital, les médecins peuvent administrer divers médicaments anti-caillots, comme le tPA ou l’aspirine, afin de restaurer l’apport sanguin au cerveau,  

Les AVC hémorragiques, en revanche, souvent requirent des traitements plus invasifs comme la chirurgie (une craniotomie, par exemple) pour arrêter le saignement et soulager la pression dans le crâne.  

Et, maintenant que l’on comprend les symptômes et les soins d’urgence pour traiter les AVC qui se produisent dans le lobe occipital, il est temps d’en discuter les séquelles.

Les séquelles des AVC qui se produisent dans le lobe occipital

Les séquelles des AVC qui ont lieu dans le lobe occipital se distinguent par la prédominance des troubles de la vue, dont il existe beaucoup de variétés, en voici les plus courantes :

  • Hémianopsie. Le lobe occipital s’étend à travers les deux hémisphères du cerveau, et les AVC qui se produisent dans l’une peuvent causer une hémianopsie du côté opposé, c’est-à-dire une perte de vision dans cette moitié du champ visuel.
  • Cécité corticale. Dû au niveau auquel le lobe occipital est impliqué dans la vue, les AVC qui s’y produisent peuvent entraîner une cécité corticale : ça veut dire une perte totale de la vision, mais l’une qui se distingue de la cécité habituelle parce que les yeux ne sont pas affectés, ce n’est que le traitement des informations visuelles que l’AVC a touché.   
  • Perte de vision centrale. Quelquefois, un AVC peut altérer la capacité à voir la région centrale du champ visuel, ça veut dire directement devant le corps, tandis que les périphériques restent indemnes.
  • Hallucinations visuelles. Dans de rares cas, un AVC qui a lieu dans le lobe occipital peut entraîner des hallucinations vivantes où les patients voient diverses images, telles que des lumières, des étincelles, des moulinets colorés, etc.
  • Prosopagnosie. Dans cette maladie, il s’agit d’une cécité faciale, où l’AVC a touché la région du lobe occipital qui traite les visages. Certains patients n’arrivent pas à reconnaître les visages, ce qui est aussi courant avec les AVC droits).
  • Agnosie visuelle. Ça veut dire une incapacité d’identifier visuellement des objets ou des personnes familières. 
  • Alexie sans agraphie. L’alexie se réfère à l’incapacité de lire ou de comprendre l’écriture, tandis que l’agraphie désigne l’incapacité de communiquer par écriture. En touchant le lobe occipital, un AVC peut affecter de telles fonctions visuelles, pourtant, ce n’est pas un problème de langue.

Les études suggèrent que, quand un AVC n’affecte que le lobe occipital, les patients n’ont souvent aucun déficit neurologique important hors des atteintes du champ visuel. Pourtant, si l’AVC a touché d’autres régions du cerveau, il peut provoquer d’autres séquelles, telles que des engourdissements ou des picotements.

La rééducation après les AVC qui se produisent dans le lobe occipital

illustration du cerveau se recâblant après un accident vasculaire cérébral du lobe occipital

Comme la plupart des séquelles des AVC qui se produisent dans le lobe occipital impliquent la vue, dans la rééducation après il s’agit de la restauration de la vue et du développement des stratégies compensatoires pour s’en dédommager.

Parlez à votre médecin qui peut vous suggérer un neuro-ophtalmologiste ou un neuro-optométriste : il importe de consulter ces spécialistes pour qu’on puisse comprendre la nature exacte des atteintes neurologiques et visuelles apportées par l’AVC et les méthodes propres pour les traiter.

Dans certains cas, un spécialiste peut également formuler un programme de rééducation pour restaurer la vue, capitalisant sur un processus cérébral qui s’appelle la neuroplasticité où le cerveau s’adapte et se soigne en créant et fortifiant de nouvelles voies neuronales.

Certains ergothérapeutes sont également formés pour traiter les troubles visuels après un AVC et peuvent suggérer certaines stratégies qui les compenser dans les activités journalières, telles que l’installation des rubans de couleurs vives aux bords des escaliers.

Il existe également des sociétés, comme les Plasticity Brain Centers (Centres de la plasticité cérébrale), qui se spécialisent dans le développement de programmes qui aident à rétablir les connexions œil-cerveau. Ils comprennent parfois un entraînement des mouvements oculaires, des exercices de coordination œil-main et la luminothérapie.

La vue est naturellement essentielle aux activités journalières, alors il importe d’agir prudemment et de travailler avec des spécialistes qualifiés si l’AVC a compromis la vue.

Le pronostic et la perspective après un AVC qui a affecté le lobe occipital

On conseille fortement la poursuite d’un bon programme de rééducation afin de profiter au maximum de la neuroplasticité, le processus par lequel le cerveau s’adapte et se soigne en créant et fortifiant de nouvelles voies neuronales, qui est particulièrement allumé durant les 3 premiers mois après un AVC.

Certains patients peuvent connaître un rétablissement spontané où leur vue revient naturellement. D’après Healthline, cela peut prendre environ 6 mois, mais peut aussi varier de personne en personne, car chaque AVC est véritablement singulier.

Il faut retenir qu’il y a toujours l’espoir de se rétablir après les AVC qui touchent le lobe occipital. En travaillant étroitement avec votre équipe médicale, vous pouvez développer un plan de réadaptation qui vous aidera à réussir et à naviguer dans votre vie après un AVC.

Bonne chance sur le chemin du rétablissement !

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