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L’AVC massif : ses causes, ses séquelles et 12 des meilleures méthodes de rééducation

thérapeute travaillant sur à quoi s'attendre après un accident vasculaire cérébral massif

L’AVC massif se distingue par la taille et l’étendue de ses atteintes. Il peut provoquer un coma, une paralysie et il peut aussi s’avérer mortel. Pourtant, tandis que le pronostic peut être grave, les méthodes de rééducation sont bien établies.

De coup, cet article va présenter :

afin que vous puissiez mieux comprendre l’AVC massif et optimiser la rééducation après. Allons-y !

Les causes de l’AVC massif

En général, les AVC se produisent quand l’apport sanguin du cerveau se compromet à cause d’une artère qui :

  • soit se bouche, ce qui s’appelle un AVC ischémique, autrement dit un infarctus cérébral, ou un accident ischémique cérébral (AIC) ;
  • soit se rompe, ça veut dire un AVC hémorragique.

Dans les deux cas, l’événement prive d’oxygène des cellules cérébrales, qui vont commencer à mourir : ce qui rend tout AVC une urgence médicale pour laquelle il faut des soins d’urgence tout de suite afin de sauver la vie et minimiser les séquelles.

L’AVC massif se distingue par sa taille et l’étendue de ses atteintes, qui se mesure souvent selon l’échelle du NIH, dont les marques 21-42, cette dernière étant la plus élevée, se prennent pour un AVC massif. En même temps, tous les AVC diffèrent, alors, chaque patient va connaître ses propres séquelles et son propre chemin du rétablissement.  

Et maintenant qu’on comprend un peu des causes de l’AVC massif, passons aux séquelles.

Les séquelles de l’AVC massif

Comme on vient d’apprendre, tous les AVC diffèrent, alors chaque patient va connaître ses propres séquelles et son propre chemin du rétablissement. Alors, il faut qu’on parle en général des séquelles de l’AVC massif.

À ce titre, en premier lieu, la localisation de l’AVC a une forte tendance à déterminer le genre de séquelle qui s’ensuit. Par exemple, les AVC gauches, qui se produisent dans l’hémisphère gauche du cerveau (où se trouve l’aire de Broca, le centre du langage du cerveau), ont tendance à provoquer les troubles de la langue, au moins, plus que le font les AVC droits. Donc, il vaut le coup de parler à son neurologue à propos de la localisation de son AVC afin qu’on puisse mieux comprendre les attentes.

Cela étant dit, voici les séquelles les plus courantes de l’AVC massif :

  • La paralysie. Les atteintes à la mobilité constituent l’une des séquelles les plus courantes après un AVC, qui peuvent varier d’une faiblesse (l’hémiparésie) jusqu’à une paralysie (l’hémiplégie), cette dernière étant plus courante après un AVC massif.  
  • Le coma. Le coma est plus courant après l’AVC du tronc cérébral et l’AVC massif. C’est possible qu’une personne dans le coma puisse entendre la parole, alors on peut parler à son proche et lui dire des choses encourageantes.
  • Les troubles de la parole. Les troubles de la parole se réunissent généralement sous le titre de l’aphasie. Parfois, les survivants d’AVC massif ne peuvent pas du tout parler, pourtant, comme on va apprendre, il y a toujours l’espoir d’une récupération.
  • Les troubles de la déglutition. Ce qui s’appelle la dysphagie, dont les cas plus graves peuvent nécessiter une sonde d’alimentation à l’hôpital jusqu’à ce qu’on rétablir ces fonctions. 
  • Les troubles de la respiration. Certains survivants d’AVC n’arrivent pas à respirer tout seuls et il leur faut un respirateur, et parfois aussi des soins intensifs à long terme.   
  • Les troubles cognitifs. L’AVC massif peut affecter l’esprit critique et la mémoire, et la gravité de ces atteintes se rapportent généralement à celle de l’AVC. 
  • L’héminegligence (la négligence spatiale unilatérale). Dans l’héminégligence, on ignore tout ce qui se passe sur son côté affecté : par exemple, on peut ne manger qu’une moitié des aliments sur son assiette. 
  • Les troubles sensoriels. Cela arrive quand l’AVC touche les régions du cerveau qui se rapportent aux sens, et provoque souvent des engourdissements, des picotements, des difficultés à sentir le chaud et le froid et d’autres symptômes. 
  • Les troubles de la vue. Les AVC qui touchent le cortex visuel ont tendance à provoquer les troubles de la vue, tels que l’hémianopsie (la perte de vision de la moitié du champ visuel). 
  • La spasticité et les contractures. L’AVC peut affecter la communication entre le cerveau et les muscles, auquel les muscles répondent en se contractant et devenant ainsi raides, ce qui s’appelle la spasticité. Au cas d’une spasticité sévère, elle peut mener à des contractures, ou une raideur des articulations, ou des conditions plus spécifiques, telles que le poing fermé.

Cette liste n’est pas exhaustive, mais, selon les chiffres, elles sont les séquelles les plus courantes. Et maintenant qu’on comprend les séquelles et les causes de l’AVC massif, passons à la rééducation !

Le principe fondamental de la rééducation post-AVC

illustration du cerveau montrant des réseaux de neurones

Presque toute forme de rééducation post-AVC, y compris après un AVC massif, se fonde sur l’activation de la plasticité cérébrale, ou la neuroplasticité. C’est la capacité du cerveau à s’adapter et à se remodeler en développant et fortifiant de nouvelles voies neuronales qui vont prendre la relève des fonctions affectées par l’AVC.

Mais il faut beaucoup de répétition et beaucoup de l’assiduité pour convaincre le cerveau de s’adapter et de se rendre plus efficace dans les tâches qu’on fait. Du coup, les survivants d’AVC se trouvent souvent engagés à un programme de rééducation, aussitôt qu’ils sont sortis de l’hôpital, où ils s’entraînent ardemment en faisant des exercices de rééducation avec beaucoup de répétition.

En fait, la chronologie importe, parce que le cerveau est généralement dans un état où la plasticité cérébrale est très élevée pendant les trois mois suivants l’AVC. Il s’ensuit naturellement que les progrès dans la rééducation semblent atteindre une sorte de palier après cette période, mais il faut retenir qu’il s’agit d’un simple ralentissement, pas un arrêt. En effet, des survivants d’AVC font beaucoup de progrès des années, voir des décennies, après leur AVC.  

12 des meilleures méthodes de rééducation

Comme on vient d’apprendre, presque toute forme de rééducation post-AVC se fonde sur l’activation de la plasticité cérébrale, et il faut beaucoup de répétition et de l’assiduité pour convaincre le cerveau de s’adapter et de se rendre plus efficace dans les tâches qu’on fait. Alors, voyons les meilleures méthodes de rééducation après un AVC massif.

Exercices d’amplitude de mouvement

physiothérapeute ajustant la mobilité des bras pour une récupération massive d'un AVC

Les exercices d’amplitude de mouvement servent à :

  • stimuler le cerveau et activer la plasticité cérébrale
  • améliorer l’amplitude de mouvement
  • améliorer la spasticité et empêcher qu’elle n’empire.
  • prévenir d’autres conditions, telles que des escarres 

Voir plus d’exercices d’amplitude de mouvement

La kinésithérapie

On profite de la kinésithérapie après un AVC massif pour :

  • stimuler le cerveau et activer la plasticité cérébrale
  • rétablir la mobilité
  • fortifier les muscles
  • améliorer la souplesse
  • améliorer l’amplitude de mouvement
  • améliorer l’équilibre
  • remarcher

C’est important de compléter les séances de thérapie hospitalière ou ambulatoire par un bon programme d’auto-rééducation à la maison.

Voir les exercices d’auto-rééducation post-AVC

La rééducation passive

S’il y a une paralysie, ou que l’AVC massif a gravement affecté la mobilité, on commence la récupération par la rééducation passive, où on assiste les mouvements :

  • soit avec l’aide d’un soignant ou d’un thérapeute ;
  • soit en utilisant le côté indemne du corps.

Et quoique les membres ne fassent pas ces mouvements tout seuls, ces exercices servent tout de même à :

  • stimuler le cerveau et activer la plasticité cérébrale
  • rétablir la mobilité
  • améliorer la souplesse
  • améliorer l’amplitude de mouvement

En savoir plus sur la rééducation passive

L’électrostimulation

thérapeute appliquant une stimulation électrique à un patient victime d'un AVC massif

L’électrostimulation emploie des courants électriques doux pour stimuler les muscles et amplifier les signaux qu’ils envoient au cerveau, servant ainsi à :

  • stimuler le cerveau et activer la plasticité cérébrale
  • rétablir la mobilité 
  • améliorer la spasticité

De plus, quand on apparie d’autres méthodes de rééducation à l’électrostimulation, ces méthodes ont tendance à devenir plus efficaces !

En savoir plus sur l’électrostimulation

La thérapie par contrainte induite

La thérapie par contrainte induite est une forme de rééducation agressive qui sert à :

  • stimuler le cerveau et activer la plasticité cérébrale
  • rétablir la mobilité

On contraint le côté indemne du corps, forçant ainsi l’utilisation du côté affecté par l’AVC. Du coup, cette forme de thérapie peut s’avérer facilement frustrante, mais son efficacité est cliniquement prouvée.

En savoir plus sur la thérapie par contrainte induite

La thérapie miroir

à quoi s'attendre après un AVC avec paralysie de la main

La thérapie miroir sert en particulier à :

  • stimuler le cerveau et activer la plasticité cérébrale
  • rétablir la mobilité de la main

On pose un miroir au-dessus de la main affectée et fait les exercices de rééducation avec la main indemne tout en regardant sa réflexion dans le miroir. En effet, le cerveau croit ainsi que la main affectée soit vraiment en train de faire des exercices, et cette tricherie aide bel et bien à activer la plasticité cérébrale et rétablir la mobilité de la main !

En savoir plus sur la thérapie miroir

L’imagerie mentale

L’imagerie mentale sert à :

  • stimuler le cerveau et activer la plasticité cérébrale
  • rétablir la mobilité
  • avancer la rééducation

Dans l’imagerie mentale, on s’imagine en train d’accomplir les exercices de rééducation, juste avant son entraînement ou même pendant la journée. C’est une technique très courante chez les sportifs, en fait, employée ici pour activer la plasticité cérébrale et avancer la rééducation !

En savoir plus sur l’imagerie mentale

Le botox

Les injections de botox servent à :

  • alléger temporairement la spasticité

afin que les patients puissent en profiter pour faire les exercices de rééducation et améliorer la spasticité pour de vrai.

En savoir plus sur le botox

L’électroacupuncture

D’après le nom, l’électroacupuncture est le produit de l’électrostimulation et l’acupuncture, qui sert à :

  • stimuler le cerveau et activer la plasticité cérébrale
  • rétablir la mobilité 
  • améliorer la spasticité

En fait, il y a des études qui montrent l’efficacité de l’électroacupuncture dans le traitement de la spasticité après un AVC, et en particulier quand on y apparie d’autres méthodes de rééducation.

En savoir plus sur l’électroacupuncture

L’orthophonie

L’orthophonie sert à :

  • stimuler le cerveau et activer la plasticité cérébrale
  • améliorer les troubles de la parole
  • améliorer les troubles cognitifs
  • améliorer les troubles de la déglutition

On peut également profiter de certaines applis, telles que l’appli Constant Therapy: Speech and Cognitive Therapy (Thérapie constante : thérapie de la parole et cognitive), qui sont conçues par de vrais orthophonistes pour :

  • stimuler le cerveau et activer la plasticité cérébrale
  • fournir des exercices de rééducation
  • guider la rééducation
  • suivre ses progrès
  • augmenter le niveau de difficulté
  • améliorer la parole
  • améliorer la cognition
  • améliorer la mémoire

En savoir plus sur l’orthophonie

La musicothérapie

Au cas qu’on ne puisse pas parler du tout, on peut parfois chanter ses paroles. Alors, on profite de la musicothérapie pour :

  • stimuler le cerveau et activer la plasticité cérébrale
  • retrouver la parole

Tandis que l’hémisphère droit du cerveau a le contrôle de la parole, le contrôle du chant appartient à l’hémisphère gauche. Donc, tandis que la musicothérapie demande beaucoup de travail, on peut en profiter pour retrouver la parole.

En savoir plus sur la musicothérapie

La rééducation sensorielle

La rééducation sensorielle sert à :

  • stimuler le cerveau et activer la plasticité cérébrale
  • rétablir les sensations
  • améliorer les engourdissements
  • améliorer les picotements

En savoir plus sur la rééducation sensorielle

L’orthoptie

L’orthoptie sert à :

  • stimuler le cerveau et activer la plasticité cérébrale
  • améliorer les troubles de la vue

Ces programmes se concentrent sur l’entraînement des muscules oculaires et l’intégration des informations visuelles.

En savoir plus sur l’orthoptie

Sommaire

L’AVC massif se distingue par la taille et l’étendue de ses atteintes. Pourtant, il y a beaucoup de méthodes de rééducation qui sont très efficaces et bien établies. Presque toutes ces méthodes se fondent sur l’activation de la plasticité cérébrale : ça veut dire la capacité du cerveau à s’adapter, à se remodeler en développant et fortifiant de nouvelles voies neuronales qui vont prendre la relève des fonctions affectées par l’AVC.

Mais, il faut beaucoup de répétition et de l’assiduité pour convaincre le cerveau de s’adapter et se rendre plus efficace dans les tâches qu’on fait. Du coup, les survivants d’AVC massif se trouvent souvent engagés à un bon programme de rééducation où ils s’entraînent ardemment en faisant des exercices de rééducation avec beaucoup de répétition.

On espère que cet article vous sera utile, et bonne chance sur le chemin du rétablissement !

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« Dès que ma mère, âgée de 84 ans, a subi un AVC le 2 mai, elle manquait complétement le contrôle de son côté droit.  Mais grâce à son équipe médicale de soutien, à son équipe thérapeutique et sa famille, tous travaillant ensemble, elle s’est procurée des résultats remarquables.

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– David M. Holt