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L’engourdissement après un AVC : les causes et la rééducation

Un médecin discute les détails des engourdissements après un AVC avec sa patiente.

Au cas de l’engourdissement après un AVC, la rééducation est particulièrement importante parce que cette condition implique certains risques !

Par exemple, on peut se brûler dans la cuisine, sans même s’en rendre compte ! On peut également lacer simplement ses chaussures d’une façon trop serrées, ce qui peut mener aux gonflements ou d’autres blessures. Donc, on doit prendre les troubles sensoriels au sérieux après un AVC et agir prudemment avec le côté affecté.

Du coup, cet article va présenter :

  • Les causes de l’engourdissement après un AVC
  • Les méthodes de rééducation pour traiter l’engourdissement

afin que vous puissiez tout mettre en œuvre pour mieux récupérer après un AVC. On peut également profiter des ergothérapeutes, qui offrent les meilleurs traitements de l’engourdissement après un AVC et peuvent créer des programmes de rééducation sur mesure selon les séquelles qui se manifestent. Allons-y !

Les causes de l’engourdissement après un AVC

Pour mieux comprendre l’engourdissement après un AVC, on doit commencer par l’AVC lui-même. Les AVC se produisent quand l’apport sanguin du cerveau se compromet à cause d’une artère qui :

  • soit se bouche, ce qui s’appelle un AVC ischémique, autrement dit un infarctus cérébral, ou un accident ischémique cérébral (AIC) ;
  • soit se rompe, ça veut dire un AVC hémorragique.

Dans les deux cas, l’événement prive d’oxygène les cellules cérébrales, qui vont commencer à mourir : ce qui rend les AVC une urgence médicale pour laquelle il faut des soins d’urgence tout de suite afin de sauver la vie et de minimiser les séquelles.

En fait, tous les AVC diffèrent, alors chaque patient va connaître ses propres séquelles et son propre chemin du rétablissement. Cependant, il y a aussi un rapport entre la localisation de l’AVC et les séquelles qu’il provoque.

Par exemple, les atteintes aux régions qui gèrent la sensation, en particulier au thalamus et au lobe occipital, ont tendance à provoquer des troubles sensoriels, tels que l’engourdissement : parce que le thalamus est responsable de l’intégration de 98 % des informations sensorielles, tandis que le lobe occipital égraine ces informations en cinq sens, y compris le toucher.

Et, comme on vient d’apprendre, tous les AVC diffèrent : alors même si ces régions restent indemnes, l’engourdissement peut encore se manifester après l’AVC. Et, en tout cas, la durée de l’engourdissement va varier de pareille façon. Il y a aussi certains patients qui vivent une récupération spontanée, où la sensation se rétablit toute seule (cela se passe souvent pendant les premiers mois de la récupération), mais la durée de l’engourdissement dépend le plus souvent des facteurs suivants : 

  • la taille de l’AVC
  • la localisation de l’AVC
  • l’intensité de la rééducation
Un médecin et une soignante discutent la durée des engourdissements à la suite d'un AVC avec leur patiente.

À propos de ce dernier, presque toute forme de rééducation post-AVC se fonde sur un processus qui s’appelle la plasticité cérébrale, ou la neuroplasticité. C’est la capacité du cerveau à s’adapter et à se remodeler en développant et fortifiant de nouvelles voies neuronales qui vont prendre la relève des fonctions affectées par l’AVC.

Et il faut beaucoup de répétition pour convaincre le cerveau de s’adapter et de se rendre efficace dans les tâches qu’on fait. Du coup, les survivants d’AVC se trouvent souvent engagés à un programme de rééducation où ils s’entraînent ardemment en faisant des exercices de rééducation avec beaucoup de répétition.

En fait, les études montrent que la récupération progresse le plus rapidement pendant les 3 premiers mois après l’AVC et attribueraient cette tendance à :

  • un état de plasticité cérébrale élevé pendant cette période
  • l’intensité de la rééducation hospitalière
  • un manque de thérapie après être sorti de l’hôpital

Pourtant, il y a beaucoup d’exemples de personnes qui ont fait de grands progrès même 5 ans après leur AVC.

Donc, on surmonte l’engourdissement après un AVC en poursuivant ardemment un bon programme de rééducation, dont voici les méthodes les plus courantes !

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Les méthodes de rééducation pour traiter l’engourdissement après un AVC

Comme on vient d’apprendre, dans la rééducation post-AVC, il s’agit de la répétition et de l’assiduité. Et il en va de même du traitement de l’engourdissement après un AVC !

Alors, on doit choisir les méthodes de rééducation :

  • qui sont fructueuses (pour traiter ses propres séquelles singulières) ;
  • auxquelles on peut s’imaginer s’entraînant assidument.

En fait, un bon programme de rééducation va aider à focaliser et amplifier ses efforts. À cet égard, voici les méthodes de rééducation les plus courantes pour traiter l’engourdissement après un AVC :

Les exercices sensoriels

Une patiente effectue un exercice sensoriel avec un tissu pour traiter les engourdissements provenant d'un AVC.

L’engourdissement après un AVC se distingue par le fait que son origine se trouve dans le cerveau et pas dans les régions du corps où se produisent les engourdissements eux-mêmes. Du coup, on se tourne vers les exercices sensoriels, qui sont conçus exprès pour activer la plasticité cérébrale et restaurer ainsi la sensation, réentraînant le cerveau ainsi à interpréter les sens et à intégrer les informations sensorielles.

Par exemple, on peut recueillir plusieurs objets de textures différentes (comme du papier, des boules de coton, ou certaines fabriques) et les toucher aux yeux fermés, essayant de les identifier et les regardant plus tard pour vérifier ses choix.

Quoique ces exercices puissent s’avérer difficiles au début (en particulier si l’on a perdu toute sa sensation), ces tentatives et activités servent toujours à activer la plasticité cérébrale. Les kinésithérapeutes et les ergothérapeutes servent de grandes ressources des exercices sensoriels.

En savoir plus sur les exercices sensoriels après un AVC

L’électropuncture

Une patiente reçoit un traitement d'acupuncture pour améliorer les engourdissements provenant d'un AVC.

Dans l’acupuncture, qui est elle-même un traitement alternatif, on applique des aiguilles minces à certaines régions spécifiques du corps. Mais, on peut aussi appliquer une stimulation électrique douce aux aiguilles, transformant ainsi la pratique en l’électropuncture !   

En effet, les études montrent que l’électropuncture aide à encourager la plasticité cérébrale dans les patients qui souffrent de certains troubles sensoriels (comme les engourdissements), et la stimulation tactile encore plus !

En savoir plus sur l’électropuncture après un AVC

La thérapie miroir

Dans la thérapie miroir, il s’agit d’une forme de tricherie qui va tout de même aider à activer la plasticité cérébrale et restaurer la sensation.

  • Poser un miroir au-dessus de la main affectée
  • Faire des exercices de rééducation avec la main indemne
  • Se concentrer sur la réflexion de la main indemne pendant les exercices

Cette méthode est non seulement bien établie, mais les études montrent clairement son efficacité ! En théorie, elle fonctionne en activant les neurones miroirs dans le cerveau qui répondent en activant la plasticité cérébrale.

En savoir plus sur la thérapie miroir

Sommaire

L’engourdissement après un AVC provient des atteintes aux régions du cerveau qui intègrent et égrainent les informations sensorielles : en effet, les régions du corps où se produisent ces engourdissements restent indemnes, tandis que le problème s’est plutôt localisé dans le cerveau.

Parfois, la sensation revient toute seule, ce qui s’appelle la récupération spontanée. Sinon, on se tourne vers la rééducation où l’on s’entraîne ardemment en faisant des exercices thérapeutiques avec beaucoup de répétition afin de profiter au maximum de la plasticité cérébrale et rétablir la sensation.

On doit demander à son thérapeute de l’aide en abordant les exercices sensoriels et des conseils pour améliorer sa sécurité en général et dans les activités journalières. Et surtout, ne jamais baisser les bras. Bonne chance sur le chemin du rétablissement !

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« Dès que ma mère, âgée de 84 ans, a subi un AVC le 2 mai, elle manquait complétement le contrôle de son côté droit.  Mais grâce à son équipe médicale de soutien, à son équipe thérapeutique et sa famille, tous travaillant ensemble, elle s’est procurée des résultats remarquables.

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– David M. Holt